Après 6 semaines de vacances intensives, me voici de retour à la maison! Que dire de ces semaines de vadrouille de par la France et l'Afrique, intense est effectivement le mot le plus approprié, et je pense qu'il me faudra encore quelques semaines pour prendre du recul sur tout ce que j'ai vu, vécu, ressenti lors de ce périple.

Je compte bien vous faire partager tout ça, et surtout les deux visages de l'Afrique, la Tanzanie et sa forêt semi-tropicale, et le sub-saharien Burkina Faso, à travers les images que j'en ai ramené. Mais même après un premier tri j'ai encore pas loin de 1.000 photos en stock, il me faudra donc un peu de temps pour ramener tout cela à des proportions raisonnables (je ne voudrait pas concurrencer les légendaires soirées diapos de retour de vacances)!

Ce fut bon de rentrer au Yukon, et la plus belle chose que je ramène dans mes bagages est l'idée, confortée par ce voyage, que ma maison est bien ici dorénavant. Le mode de vie que j'ai adopté ces dernières années est plus proche de mes aspirations, et j'ai pu vérifier une fois de plus que l'environnement dans lequel je vis y est pour beaucoup. l'autre cadeau que je rapporte est que malgré la distance, mes amitiés et relations outre-Atlantique restent intactes, et j'en puise une grande force. Je me sens citoyenne du monde, ma vie se passe des deux côtés de l'Atlantique, et aucune frontière ne m'enlèvera ce fort sentiment d'appartenance à la planète terre. Les nouvelles technologies (dont ce blog) et ces foutus avions (dont j'ai toujours aussi peur au demeurant) nous permettent plus que jamais de construire ce sentiment de globalité, de ne composer qu'une seule et unique planète. Les plantes aussi, que j'ai pu découvrir en Afrique ou voir en Europe, qui parfois sont identiques ou de mêmes familles, nous rappellent que les frontières n'existent que pour nous les hommes, la nature elle ne nous a pas attendus pour vivre la globalisation.

P1100143Descente du Kilimandjaro, Tanzanie

En parlant d'éternel j'ai eu la chance de voir les neiges du Kilimandjaro, dont j'ai atteint le sommet avec mon père après une difficile ascension finale due à l'altitude et à un manque de carburant, j'ai décidément un organisme qui brûle les calories à vitesse grand V! Toujours est-il que l'on se sent tout petit et très ému face à un tel paysage, bien au-dessus du reste du monde et même des nuages. La suite de mon périple m'a permis de voir une autre facette de l'Afrique, et un peuple des plus chaleureux, au Burkina Faso où m'atendait ma mère, ainsi que les éléphants.

P1100680Boussouma, Burkina Faso

Me voici donc ressourcée, prête à poursuivre la construction de ma vie canadienne, faite de plein-air, de travail communautaire, d'engagements associatifs dans la culture, et de belles amitiés. Dès mon retour j'ai emménagé dans une merveilleuse maison au bord d'un lac, hors de la ville, où je me sens enfin vraiment chez moi, et sereine.

En parlant d'investissement associatif j'ai un festival de musique à préparer, le festival Frostbite, dans une semaine, les photos attendront donc la fin du mois! Et je vous souhaite à toutes et à tous, avec beaucoup de retard, une merveilleuse année 2010.
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